TÉMOIGNAGES

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ÉCLAIRER SA ROUTE

Renata termine relativement vite son niveau physique et passe au niveau émotionnel. Elle reçoit des peines, doit d'abord les soulager en tirant les dés: le nombre de cases qu'elle peut jouer est déduit d'autant de peines qu'elle doit éliminer. Chaque fois qu'elle a le choix de tirer soit une carte d'ange dans la pile du jeu, soit une carte de son enveloppe de l'inconscient, elle tire une carte d'ombre de cette enveloppe. Le but du jeu étant de vider son enveloppe, —et comme elle a tiré le maximum de cartes d'ombre—, elle va au charbon, elle regarde son ombre en face. Mais son chemin de vie est difficile, c'est peine sur peine, elle doit passer son tour, retirer une carte d'ombre… Elle est pourtant tout à fait décidée à voir ce qui cloche chez elle, mais son jeu se traîne.

Elle se sent mal, trouve qu'elle retarde les autres, retombe dans de vieilles émotions de sentiment d'encombrer, de victime contre qui le sort s'acharne… Elle respire, pense que ces pensées parasites ajotent à l'ombre et les chasse. Elle tire les dés et doit à nouveau choisir entre une carte de son inconscient ou un ange dans la pile du jeu. Sans réfléchir, elle va encore chercher une carte d'ombre. Il faut l'éliminer, cette ombre! C'est alors qu'une autre joueuse lui dit:
— Mais tu n'es pas obligée de toujours tirer tes cartes d'ombre. Tu peux te faire aider d'un ange.
Voilà quelque chose à quoi elle n'avait pas pensé! D'autant que son enveloppe contient également des cartes de lumière qu'il s'agit également de vider de l'enveloppe.

La fois d'après, elle décide de tirer un ange. Et voilà qu'il lui amène un message percutant qui transforme instantanément. Au prochain tour, elle tire une carte de bénédiction qui la fait passer directement au niveau suivant.

Elle retient que pour avancer dans la vie, il n'est pas utile de focaliser uniquement sur ce qui ne va pas, mais parfois, se connecter à son ange ou entendre un message de lumière peut faire faire un saut de quanta.

Le feu de la transformation à l'œuvre.

DANS LE MILLE !

Rachel participe au jeu avec le but de maigrir. Elle n'arrive pas à se motiver pour un régime et aimerait comprendre pourquoi.

Elle tire une carte d'ombre et cinq de lumière à glisser dans son enveloppe de l'inconscient. Elle commence à jouer et naît du premier coup. On peut déjà déterminer qu'elle est en phase avec son but, qu'il y a peu de résistance, même inconsciente. Contre toute attente, elle termine aisément le niveau physique, alors qu'on pourrait penser que c'est précisément là que se trouve le blocage. Le niveau émotionnel lui fait rencontrer quelques bulles qui sont elles aussi facilement éclatées.

C'est au niveau mental que ça se passe. Les indications du jeu mettent en conscience qu'elle se juge sévèrement: «grosse et moche». Les cartes de conscience lui suggèrent de mieux se traiter, d'avoir du respect pour elle et pour son corps.

Une carte de lumière lui dicte littéralement : Tu fais de l'exercice régulièrement et tu nourris ton corps sainement.

Dans les cent cartes de lumière du jeu, deux seulement concernent aussi spécifiquement le physique.

Le «hasard» du tirage, le feu de la transformation à l'œuvre.

RENAÎTRE

René participe régulièrement. Il y a plusieurs mois qu'il a décidé d'entreprendre un travail de développement personnel, suite à un burnout après une rupture douloureuse. À cette occasion, il a pris conscience que sa vie ne le satisfaisait que très peu. Il trouve que le jeu lui est d'une grande aide pour mesurer le chemin parcouru. 

La première fois, il a vraiment eu de la peine: il n'arrêtait pas d'en recevoir dans le jeu (des peines). Son chemin de vie était plein d'embûches, il rencontrait obstacle sur obstacle. À chaque fois, un pan de lumière se faisait, mais à quel prix! Il lui arrivait souvent de devoir sauter son tour, bloqué par une carte d'ombre ou tombant sur une case pénalisante. Il fut systématiquement extirpé de l'ornière grâce à Marie, au point qu'on finit pas en rire collectivement...

La fois suivante, René et Marie se sont retrouvés autour du même jeu. Cette fois, René tombait sur toutes les bonnes cartes et distribuait les bénédictions, aidant non seulement Marie —joli renvoi d'ascenseur— mais également les autres joueurs sur leur chemin de vie. 

À la fin, il a partagé qu'il estimait avoir bien avancé: sa première séance de jeu lui avait permis de comprendre que depuis sa rupture, il s'était émotionnellement exilé parce qu'on «on ne peut jamais compter sur les autres». Il véhiculait un syndrome de trahison inconscient qui le coupait du monde. Après l'avoir mis en conscience en repensant au déroulé de la soirée, il a percuté que si l'autre pouvait le meurtrir à l'occasion, il pouvait également être d'un grand secours. Il a lâché ses défenses et mieux accueilli son entourage, il allait beaucoup mieux, ces derniers temps. Grâce au jeu, il est «René».

Le feu de la transformation à l'œuvre d'une fois à l'autre.